Harcèlement

Si chez la majorité des animaux le harcèlement est l’attitude du « petit » qui attaque de manière répétitive le « gros », chez les humains, c’est bien souvent, mais pas toujours, le « dominant » qui agresse le « dominé ».

Le harcèlement est un enchaînement d'agissements hostiles dont la répétition affaiblit psychologiquement la personne qui en est la victime.

Étymologiquement, « harceler » dérive de l’ancien français « herser » qui signifie « tourmenter, malmener » (fin XIIème-XVème siècle ds T.-L. et Gdf), comme la herse tourmente et malmène la terre. Puis le mot devient herseler puis herceler (1530, Palsgr., s.v. I harry, p. 579 « traîner ») et enfin harceler « soumettre sans répit à de petites attaques » (N. Perrot d'Ablancourt ds Rich. 1680).

Ariane Bilheran, docteur en psychopathologie, spécialiste du sujet et auteur de nombreux ouvrages sur le harcèlement, le définit ainsi: "Le harcèlement vise la destruction progressive d’un individu ou d’un groupe par un autre individu ou un groupe, au moyen de pressions réitérées destinées à obtenir de force de l’individu quelque chose contre son gré et, ce faisant, à susciter et entretenir chez l’individu un état de terreur" 1. Elle extrait les critères de durée, de répétition, de terreur : l'objectif du harcèlement d'après elle étant de "soumettre" ou de "démettre".

Le mot « harcèlement » a été emprunté au vocabulaire de l’éthologie. C'est le comportement de « petits » animaux visant à faire fuir un « gros » prédateur par des attaques répétitives. Ce sont les hirondelles de rocher qui, en vol, se placent au-dessus du faucon pèlerin pour lui donner des coups de bec ; ce sont les mouettes tridactyles qui attaquent le pygargue à queue blanche, lorsque ce dernier, qui vient juste d’attraper un poisson dans ses serres, essaie de reprendre les airs ; ce sont aussi les troglodytes mignons qui élisent domicile juste au dessus du nid de l’aigle royal et lui infligent des coups de bec lors de leurs passages.

« Parce que je ne vaux rien » film a voir

  

Remarques sournoises sur la façon de s’habiller, reproches l’air de rien sur la gestion de l’argent ou l’entretien de la maison, dénigrement des qualités de mère ou de père, insidieux travail de sape de la moindre satisfaction, petites humiliations perfides devant l’entourage, critiques des amis pour creuser l’isolement. Tout est dans la répétition.

 

Des mots mais aussi de gestes – yeux levés au ciel, soupirs excédés, portes claquées. Une tension, parfois une terreur permanente, soufflant sur l’autre le chaud et le froid pour maintenir la confiance sur la brèche et l’estime de soi pitoyable, suspendue au regard et au bon vouloir du partenaire.

 Un documentaire de Cerise Maréchaud et François Teste

Depuis 2010, la loi reconnaît dans le harcèlement conjugal un délit nouveau .Puni de trois à cinq ans de prison, il a fait l’objet de premières plaintes mais aucune n’a entrainé de condamnation à ce jour. Comment prouver le harcèlement psychologique, qui justement se niche dans le huis clos intime du couple, dans les tabous inavoués de l’amour, sans laisser de trace physique ni matérielle ? Comment donner crédit à des victimes exténuées, confuses, rongées de doutes, au point de ne pouvoir expliquer clairement l’engrenage de l’emprise sans se perdre dans un flot de larmes ? Comment juger des manipulateurs dont la stratégie destructrice parvient souvent à renverser la situation et faire passer l’autre pour fou ?

 

Même pour celles et ceux qui ont finalement réussi à s’extirper de leur piège conjugal, il demeure très difficile de répondre à cette question récurrente : mais pourquoi êtes vous resté si longtemps ?

 

un film a voir absolument : http://www.fredetmarie.be/

Comment sortir de la cage construite par un prédateur émotionnel

 24 novembre 2016

 

Tout au long de notre vie, nous construisons des relations qui nous invitent à donner le meilleur de nous-même, mais nous sommes aussi plongés dans des relations dévastatrices qui nous consument et nous gaspillent, pouvant même nous détruire complètement en nous enfermant dans des cages construites par des prédateurs émotionnels.

Tout comme dans la nature, il existe des prédateurs émotionnels qui annihilent d’autres animaux plus fragiles pour s’alimenter, chez l’être humain on peut trouver un phénomène similaire dont les protagonistes sont des prédateurs émotionnels qui ne s’alimentent pas des personnes les plus fragiles mais des plus aptes et des plus fortes, car ces dernières ont un don qu’ils envient.
 

Un mot ou un regard peuvent être des facteurs suffisants pour débuter un processus de destruction psychologique d’une personne.

Profil du prédateur émotionnel

La vie d’un prédateur émotionnel est un jeu de stratégies aux objectifs égoïstes. Bien que chaque prédateur émotionnel a ses particularités, tous paraissent partager une série de caractéristiques :

Ce sont des artistes artificiels : Un prédateur émotionnel est un maître de l’artifice qu’il utilise envers tous les âges, genres et classes sociales. 

Ses stratégies sont encore plus efficaces dans les relations les plus proches, comme le couple. Comme un caméléon, il transforme son apparence selon les couleurs de son entourage.

C’est un prédateur qui a une propriété d’adaptation, et il cause donc des dommages profonds à la victime sans que les personnes alentour ne s’en aperçoivent.

Ils absorbent l’énergie des autres. Ce sont des personnes avides de l’énergie que les autres possèdent. Immergés dans des univers de colère et de ressentiment envers ceux qui sont capables de ressentir et de vibrer.
 

Leurs victimes sont des personnes vertueuses, joyeuses, honnêtes, d’une grande vitalité, enthousiastes, empreintes de caractéristiques qui manquent au prédateur émotionnel.

Ils les envient car elles représentent tout ce qu’ils ne sont pas capables d’être. C’est pour cela qu’ils ressentent le besoin de détruire, de nier, d’humilier et de détruire tout ce qui leur fait penser à ça.

Les prédateurs émotionnels sont immergés dans des univers de colère et de ressentiment envers les personnes capables de sentir et qui sont pleines de vitalité. 

Ils sont incapables de ressentir 

La caractéristique principale d’un prédateur émotionnel est son incapacité à être en contact avec ses sentiments, produite par un manque de connexion émotionnelle entre son esprit et ses émotions. 

Ce manque d’harmonie subsiste généralement depuis très longtemps et il s’y est donc adapté. Il ne la voit donc pas comme un dysfonctionnement.

Beaucoup de ces déconnexions ont pour origine l’enfance, lorsque d’une certaine manière les propres sentiments ont court-circuité le système à cause d’une décharge si intense que le propre système de défense s’est déconnecté. Ainsi, les émotions ont disparu du monde et seule l’intellectualisation de celle-ci est restée.

C’est pour cela que les prédateurs considèrent que les personnes sont des objets qu’ils peuvent utiliser pour arriver à leurs fins.

Ils se rejettent eux-mêmes 

Les prédateurs émotionnels ressentent un grand auto-rejet et de l’aversion pour eux-mêmes à cause de leur incapacité à ressentir, se cachant derrière un masque pour ne pas être accusés.

Ils se sentent désorientés, différents et dans de nombreux cas, victimes de leur destin. Ils comprennent, d’une manière ou d’une autre, que la manière dont ils traitent les autres est tout simplement une reproduction de la manière dont ils ont été traités.

Ce sont de grands simulateurs 

Ils ne sentent pas mais ils font semblant. Leur stratégie est préméditée et discrète, et elle passe inaperçue pour ceux qui les entourent.
 

Tout d’abord, ils séduisent leurs victimes grâce à la proximité et le temps, pour ensuite réussir à les influencer et finalement les dominer, les privant de toute liberté et d’autonomie. 

Un processus complexe et silencieux durant lequel ils construisent une toile d’araignée pour attraper leurs victimes. 

 

Comment identifier une relation avec un prédateur émotionnel

 

Une victime peut rester très longtemps dans une relation avec un prédateur émotionnel, sans s’en rendre compte.

Parfois, elle ne le sait pas jusqu’à ce qu’elle se sente épuisée émotionnellement et qu’elle sente qu’elle a perdu toute l’essence de ce qu’elle était.

Pour pouvoir identifier si vous êtes ou non dans ce type de relations toxiques, que ce soit avec votre conjoint, un proche, un ami ou un collègue, réfléchissez aux questions suivantes :
 

Vous vous sentez isolé ? Vous avez coupé le contact avec vos êtres chers ? Vous avez des difficultés à voir votre famille, vos amis ?
 

Vos valeurs et votre manière de penser a changé ? Vous considérez que ces changements vous ont fait vous éloigner de la personne que vous étiez avant ? Vous pensez que vous avez perdu votre identité
 

Comment est-ce que vous vous évaluez ? Vous sentez-vous plein de culpabilité ? Avez-vous peur d’exprimer ou de donner votre avis ?
 

Si vous vous sentez isolé, sans aucun soutien affectif, que vos valeurs ont changé, que vous avez peur de vous exprimer et que vous avez une vision négative de vous-même, vous êtes peut-être dans une relation avec un prédateur émotionnel.
 

Sortir de la cage émotionnelle

Sortir des griffes d’un prédateur émotionnel n’est pas une tâche facile, surtout car la peur, l’insécurité et la culpabilité ont réussi à s’installer à l’intérieur de la victime.

La victime n’est plus la personne qu’elle était et il faudra restructurer ses pensées et ses émotions.
 

La libération de cette situation constitue avant tout un processus durant lequel il est indispensable de recourir à une aide professionnelle pour pouvoir se rétablir.
 

En être conscient est la première étape pour s’en libérer. Pour pouvoir sortir de ce piège, la victime doit s’en rendre compte. 

Sinon, il est possible qu’elle ne reconnaisse pas la situation comme dangereuse ou que les barreaux de la culpabilité soient si forts qu’ils ne lui permettent pas d’entrevoir une solution.
 

La victime doit identifier le processus de prédation émotionnel qui lui fait penser qu’elle est responsable et coupable du conflit, et mettre toute son énergie à se sauver elle-même. 

Elle doit comprendre qu’elle doit se protéger et pour cela arrêter de se justifier face à l’agresseur.
 

Une fois que la personne est consciente de la situation dans laquelle elle se trouve immergée, elle doit chercher un réseau de soutien car c’est fondamental. 

Elle doit surtout reprendre le contact avec les personnes avec lesquelles elle avait de forts liens affectifs et que le prédateur s’est chargé de couper. Ces personnes peuvent être le soutien émotionnel dont la personne a besoin pour s’appuyer lors du processus de libération de la cage.

Consulter un spécialiste devient alors indispensable dans ces cas. La victime a souvent des difficultés à sortir de cela et quand elle le fait, elle se rend que ce n’est plus la même personne. Elle combine grande souffrance avec sentiments de culpabilité et de peur.
 

Un psychologue pourra l’aider sur le chemin de la rencontre avec elle-même et dans le rétablissement de son bien-être et son autonomie personnelle.
 

L’intervention de la justice peut parfois être nécessaire pour la résolution d’un conflit de ce type. 

 

Mais il y a parfois des complications quand des preuves sont sollicitées pour démontrer les faits, puisque les humiliations, le mépris et les offenses sont difficiles à démontrer. C’est pour cela qu’il est bon de conserver tous les documents et archives qui peuvent constituer des preuves pour la justice.

 

article sur le site : 

 

Victime de destruction psychique et de manipulations : liens internet

Manipulateur pervers ou narcisique : prédateur et prestidigitateur.

 

Parler à votre entourage de pervers narcissiques et de leurs agissements, c'est un peu comme parler des martiens, on vous écoute d'un air dubitatif voir inquiet. Tu es sûr que ça va ?

 

Les pervers narcissiques sont des gens dangereux, ils arrivent dans votre vie comme une tornade, il faut fuir avant qu'il ne soit trop tard. Ils sont incapables d'aimer, même pas eux.

 

LES 6 MASQUES DU MANIPULATEUR RELATIONNEL

 

Les manipulateurs se dissimulent souvent sous différents masques. Ils sont aussi passés maîtres dans l'art de modifier ces faux visages à volonté, selon la personne, la situation et le but visé.

 

 

     

 

Comment définir et identifier la personnalité à profil de pervers narcissique ?

 

            Faire d’autrui sa victime pour rehausser l’image déficiente qu’il a de lui-même, tel est, au masculin comme au féminin, le projet de ce sujet aux apparences trompeuses.

        En effet, le sujet dont la personnalité présente un profil pervers narcissique organise, par un travail de sape psychologique, la démolition mentale de l’autre, tout incapable de respect de la personne humaine qu’il est, et inapte à aimer et à s’engager dans une relation constructive. Ses moyens sont ceux de la dévalorisation, de l’humiliation, du dénigrement, mais aussi de la brimade, du discours contradictoire et paradoxal, de la polémique systématique. Le recours à l’allusion, au non- dit et sous- entendu fréquent. Rabaisser les agissements du partenaire, nier ses accomplissements, et faire silence sur ses réussites, tout cela participe à ces techniques insidieuses.

             Aussi est- il difficile pour le harcelé de prendre conscience qu’il est manipulé où le « bourreau » s’arrange pour ne jamais être pris en flagrant délit et fait passer aussi l’autre pour coupable. Il lui fait perdre sa confiance en lui- même, en son jugement et son intuition. Harceler, c’est savoir renverser les situations, accuser le partenaire de tous les torts et de tous les maux, c’est s’arranger pour jouer le beau rôle.

            C’est vivre avec l’arme de la mauvaise foi pour parvenir à semer le doute dans la conscience de l’autre, pour faire vaciller ses certitudes, ses convictions, sa volonté. Il s’agit avant tout de sauver les apparences, d’offrir aux yeux de tous une image de papier glacé, irréprochable.

 

Comment comprendre ce mode de fonctionnement ?

 

            La logique du bourreau est en faite celle de la protection : souvent prisonnier d’une image négative de lui- même, caractérisée par un narcissisme pathologique qui compense le sentiment de détestation et le manque d’estime qu’il se voue, il a besoin de dominer, cherchant confusément à exploiter, tel un vampire de toutes les heures les qualités du partenaire.

            Ce qui explique ce mode de fonctionnement est la peur de n’être rien.

            Ce sujet s’offre comme une enveloppe vide de sens, d’humanité, d’affects. Ce n’est pas un hasard s’il s’en prend à des sujets dont la sensibilité, la richesse intérieure, les qualités intellectuelles l’attirent comme un aimant. Il s’agit de piller, de prendre chez l’autre ce qu’ils ne pense pas avoir développer lui même.

Au fond, la personne  qui harcèle est victime d’un sentiment d’auto dévalorisation dont les sources remontent à l’enfance, où l’ombre d’une mère omnipotente l’a empêché d’entrer dans la lumière, de croire en lui, de développer une autonomie et une image positive de lui- même pour se construire. Tout engagement affectif profond et durable est impossible pour être immature. 

 Par ailleurs, il est au courant que ce type d’individu n’ait pas fait d’apprentissage des limites et qu’il reproduise dans sa vie d’adulte un modèle d’éducation où tout était dû à l’enfant qu’il était. Il peut envisager la relation avec autrui que sur le mode du besoin et non du désir et du respect ; le partenaire, dans quelque domaine que ce soit, devenant la « chose » qui doit satisfaire ses envies sans rien demander en échange.

 

 

Portrait du harceleur :

            Dans un premier temps, le harceleur a deux visages : au premier abord, il est charmant, plutôt brillant. Il excelle dans l’art de la séduction. Il choisit une proie généreuse et forte. Cette résolution n’est pas anodine, c’est n moyen pour lui de conserver l’estime de soie. Si aux yeux de son entourage, il demeure quelqu’un de parfait, son discours dans l’intimité va changer.

 

            Sa partenaire va devenir victime de critiques systématiques, d’une campagne de dévalorisation permanente destinée à l’épuiser psychologiquement au point de lui faire douter de ses moindres jugements.

 

            Son travail de sape est soutenu par la volonté de maintenir sa victime dans l’isolement.

 

Incapable d’empathie, les souffrances des victimes sont le cadet de ses soucis. A l’extérieur, c’est un être qui privilégie l’apparence.

 

            Les harceleurs sont, au masculin comme au féminin, dénués d’émotion, très narcissiques, ce sont des coquilles, souvent superbes mais vides, qui travaillent toujours sur la dévalorisation. Ils veulent tout maîtriser, tout posséder, tout diriger. 

 

            Leur objectif : placer le partenaire amoureux sous haute dépendance ! Pas question qu’elle (il) ne s’essaye à égratigner son ego en présence d’amis. Les mesures de rétorsions seront à la hauteur de l’humiliation qu’il considère avoir subie, si vous osez seulement le contredire en public.

 

             De plus, ce tyran domestique se considère comme le meilleur partout. Il sait tout et rejette sur l’autre tout ce qu’il ne supporte pas en lui. La mauvaise foi est son fond propre. Sadique ? Peut être ! Il n’existe que grâce à ses victimes.

 

             Quand il vous sent mal, il a une forme de jouissance, quand vous pleurez, il est là, avec une jouissance non- dite. C’est de l’ordre de la jouissance car c’est un être qui ne vibre pas, quand il voit vibrer l’autre négativement, alors pour lui c’est un summum. Et si il ne change jamais, c’est parce qu’il n’en a aucune envie et n’en ressent pas le besoin.

  

Portrait de la victime :

 

             Douée, consciencieuse, c’est un être tourné vers l’extérieur, qui n’hésite pas à donner.

Intelligente, pleine de vie, gaie, elle manque cependant de confiance en elle et s’épuise à tenter de plaire à tous et surtout à lui. Généreuse, elle ne peut se résoudre à sa perversité et cherche souvent des excuses à son bourreau. En partie à cause de son sens de responsabilités, elle n’hésite pas à se remettre en question à chaque remarque, à chaque critique. Petit à petit, elle perd le peu de confiance en elle, qui lui restait et dépérit. 

Lorsqu’elle comprend qu’elle n’est pas à l’origine de tous les problèmes, et qu’elle se résout enfin à réagir, elle n’est plus que l’ombre d’elle-même.

 

            La victime se remet constamment en question et ne comprend pas pourquoi elle est ainsi affublée de tous les maux s de la terre. Amoureuse, elle se sent trahie, mais cherche néanmoins longtemps à sauver la situation, à retrouver un état d’amour. Jusqu’à l’ultime prise de conscience qui la conduit à rompre. Mais à la différence de son bourreau, une prise de conscience (parfois aidée d’une psychothérapie) peut lui permettre de sortir de ce cercle vicieux.

 

             Il y a deux sortes de victime : les victimes déprimées et en même temps agressives. Heureusement, car l’agressivité leur permet de rester « vivantes », et les victimes complètement broyées et qu’il faut alors porter.

 

Comment sortir de cet engrenage ?

 

             Pour se sortir de ce cercle infernal, il faut d’abord l’affirmation de soi associée à un cadre juridique.

 

            L’affirmation de soi nécessite une remise en question et une retrouvaille avec soi- même. Prendre la décision de se séparer de son partenaire est très difficile. Il faut en effet que les blessures de l’amour soient un peu cicatrisées et faut être convaincu que la rupture est inévitable. Quand on arrive à cette ultime décision, c’est que les autres se sont avérées inutiles parce qu’il est impossible  de transformer cet homme qui ne se remettra jamais en question. L e harceleur estime n’avoir aucun besoin de changer. C’est pourquoi, il faut éviter les séances de médiation ou de thérapie familiale qui se soldent par un retournement de situation contre la victime. En effet, face au psychologue ou au médiateur, le bourreau se transforme comme par magie en victime. Il ne changera pas et ses capacités à séduire comme à manipuler auront toujours autant d’impact lors des premières rencontres avec les conciliateurs.

 

             Pour sortir de cet engrenage, la seule arme est de recouvrer l’estime de soi afin de na plus être happée par cette séduction diabolique.Il faudra mobiliser toute son énergie pour quitter son statut de victime.

 

            La justice sera une aide précieuse.

  

La justice :

           Quand la victime aura fait le chemin  nécessaire, elle conclura qu’elle n’a pas d’autre choix que d’envisager la séparation du partenaire pervers.

 

La préparation de cette séparation doit se faire dans le secret absolu sous peine de voir le harceleur redoubler ou préparer un dossier destiné à contrer le vôtre qui sera un chef d’œuvre de perfidie. Attention, celui qui à démasqué un pervers devient la « bête à abattre ».

 

 Il est préférable de choisir un avocat spécialisé dans le harcèlement moral qui pourra vous défendre en toute connaissance de causes et connaît vos souffrances. D’autant que le pervers est dans le délit : il se rend insolvable. Il est mystérieux, hors norme. Il transgresse les lois, et tout lui est permis.

 

 Préparer un dossier claire, apporter des preuves indispensables : certificats médicaux, attestation de ceux qui ont été témoins des humiliations vécues.

 

 Dans le cas de violences physiques, consulter un médecin qui établira un certificat médical, accepter des ITT (Interruption Temporaire de Travail) indispensable pour que la plainte (non « main courante ») déposée au commissariat soit remise au procureur et prise en considération.

 

 La procédure  de divorce pour faute paraît la plus adaptée. Il est indispensable de se constituer un dossier : attestation établissant des faits précis suite à des violations graves des devoirs et obligations du mariage, certificats médicaux, plainte, documents financiers (déclarations de revenus, tout document établissant le train de vie mené par le couple).

 

 En cas de séparation urgente (violences physiques), une requête à fin de divorce pour faute avec demande de mesure urgente est  possible. La séparation de corps est alors décidée rapidement avec des mesures afin d’assurer le logement et les ressources financières pour la victime.

  

Coté finances : les pervers sont généralement très avares du moins avec leur famille et incapable de donner quoique se soit. En cas de séparation, ils se rendent insolvable grâce à des tours de passe- passe plus ou moins légaux. Il faut repérer ses transactions financières et photocopier tout ce qui pourrait donner des indications sur son mode de vie (occulte ou non) tant professionnel ou privé.

 

Bibliographie :

  « Pour en finir avec les pervers de la famille » de Yvonne Poncet- Bonnisol

«Pour en finir avec les blessures de l’amour »de Yvonne Poncet- Bonnisol

 « Comment finir avec l’enfer familiale, et les enfants dans tout ça ? » de Yvonne Poncet Bonnisol.

  « Le harcèlement moral » de M. France Hirigoyen (Edition Pocket)

   « Ces mots qui tuent, ces mots qui soignent » de Christiane Kreilow (Edition Harmattan) 

         Contacts :

            Pour tous renseignements complémentaires, ou simplement envie de parler, prenez contact avec l’association :  

                       Association de défense contre le harcèlement moral 
         
    23 rue Nicolo 75 116 Paris 
             Tél : 01 45 04 74 51

les avocats que vous pouvez contacter en cas de besoin 

Victime de harcèlement et de destruction psychique : les livres

 

 

Mères et filles : Histoire d'une emprise- Pierre Willequet

 

Victime des autres, bourreau de soi-même -  Guy Corneau

Les relations Toxiques - Geneviève Reichert-Pagnard

Manipulateurs et pervers narcissiques : Comprendre et déjouer leurs pièges- Marie-Laure Cuzacq

 Femmes sous emprise : Les ressorts de la violence dans le couple -  Marie-France Hirigoyen

De l'emprise à la résilience - Jean-Pierre Vouche

Chut : Dans les silences de l'inceste- Myriam Périne

Les dépendances affectives : Aimer et être soi  - Berger Véronique

Le décodeur de la manipulation - Yves-Alexandre Thalmann

Échapper aux manipulateurs - Christel Petitcollin

Les mécanismes de la manipulation- Ariane Bilheran

 Les manipulateurs sont parmi nous- Isabelle Nazare-Aga

Divorcer d'un Manipulateur La mère abusive - Hélène Wiart-Teboul

Le Harcèlement moral dans la vie professionnelle - Marie-France Hirigoyen

MANUEL DE SURVIE - Faire face à un manipulateur au travail:  Conseils pour reprendre votre vie en main  - Camille REY

Petit traité de manipulation à l'égard des honnêtes gens- Robert Vincent Joule et Jean-Léon Beauvois

La dépendance amoureuse- François Xavier Poudat

Les renoncements nécessaires - Judith Viorst

La sexualité des femmes n'est pas celle des magazines- Catherine Blanc

Revivre Après Une Relation Toxique: Sociopathe, Narcissique, Manipulateur - Cyril Malka

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